Sophie Bourguignon
A Paris, le 8 septembre 2025
La jalousie de l’enfant à l’égard d’un frère, d’une sœur ou d’un camarade est un sentiment courant. Ce qui est embêtant, c’est lorsque cela le fait souffrir. Il arrive que les adultes environnants émettent une censure (un jugement moral, une moquerie, voire une interdiction) à l’égard de la jalousie de l’enfant. Cette censure ne lui permet pas d’exprimer ce qu’il ressent. Cela participe à son inhibition.
L’inhibition de la souffrance est un terreau favorable à la formation de symptômes ultérieurs. En effet, ceux-ci seront une nouvelle voie d’expression voilée de ce qui avait été étouffé, souvent sous l’effet de la culpabilité.
La jalousie de l’enfant, ou tout autre sentiment comme la colère, la tristesse ou la haine, réveillent chez le parent des élans qu’il avait lui-même mis de côté. De ce fait, il est délicat pour lui de se confronter à la remontée de ses propres problématiques et d’aider l’enfant à l’expression verbale de sa souffrance. C’est pour cela que l’écoute de la souffrance de l’enfant est souvent difficile.
Si l’enfant souffre, il peut rencontrer un psychothérapeute pour mettre des mots sur ses difficultés. Le parent est invité également à commencer une psychothérapie. Il pourra ainsi dire ce que les souffrances de son enfant lui évoquent pour s’apaiser lui-même et l’accompagner dans sa construction plus sereinement.
Si votre enfant est en souffrance, vous pouvez m’appeler pour prendre rendez-vous au 06.21.36.83.89 ou aller sur Doctolib.